Biscuit de Saint-Vérand : une personnalité complexe
Par Michel Jolland
Biscuit, l’oiseau sauvage. C’est avec ce titre plein de poésie que Jacques Roux ouvrait, il y a quelques jours, la porte du souvenir sur une personnalité de Saint-Vérand, à la fois controversée et incontournable. Il accompagnait son texte d’une photographie tirée d’une plaque de verre endommagée laissée par Noël Caillat, le « photographe du village ». C’est tout le paradoxe avec Biscuit. Tous ceux qui ont connu Saint-Vérand dans les années 1940 à 1990 l’ont côtoyé de près ou l’ont au moins croisé, tous ont, à un moment ou un autre, entendu commenter ou eux-mêmes commenté ses frasques. Mais lorsque l’on veut aujourd’hui se pencher sur son parcours de vie, force est de constater que l’on ne dispose que d’éléments fragmentaires, de témoignages contradictoires et de fort peu de photographies où il occupe la place centrale. Faut-il « battre le fer quand il est chaud » et apporter tout de suite au portrait de Biscuit quelques compléments étriqués, ou attendre d’avoir suffisamment de données pour espérer proposer un travail plus complet ? Faux dilemme en vérité : établir un état des lieux provisoire est le meilleur moyen de poser une base pour aller plus avant.
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