Le mas du Barret

L’art… funéraire (au cimetière de Saint-Vérand) 2

Dans un cimetière le lien entre les vivants et les morts est d’une extrême ambiguïté. On y voit à la fois l’adieu, le sentiment d’une perte irréparable, et une dévotion particulière sous-tendue par le sentiment que …peut-être. Sentiment porté, nous l’avons vu précédemment, autant par l’imaginaire que par les convictions religieuses. Ce mélange d’espoir et de désespoir, de rêverie et de croyance, se lit dans l’étrange, baroque, hétéroclite même, catalogue d’images repérables pour peu que l’on s’attarde à contempler les tombes dans le détail. Nous nous proposons de nous intéresser à ceux de ces détails qui ont une connotation esthétique.

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L’art… funéraire (au cimetière de Saint-Vérand)

Le cimetière, c’est le royaume de la mort. Toutes les dates affichées sur toutes les tombes en témoignent : celui qui git au dessous d’elles n’est plus. Il avait un corps, il avait un nom, seul reste le nom mais qui ne désigne plus que du vide. Pourtant, si l’on y regarde d’un plus près, il semble que cette évidence soit corrigée par la présence diffuse de signes divers, religieux, comme des croix, esthétiques comme des formes gravées ou sculptées, sentimentales comme des bouquets, des massifs végétaux. Un peu comme si les vivants qui visitent en ce lieu des proches disparus n’en avaient pas totalement fait le deuil. Aussi rouillés soient-ils, ces fers forgés témoignent aussi bien d’une foi religieuse que d’un espoir proche des plus folles légendes : du néant surgit l’enfant nouveau. La mort est renaissance.

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La vie d’artiste (2)

Claude Ribot est né au Mans en mars 1934 et il est mort au Mans en mars 2010. Entre-temps il aura vécu dans un pays qui ne fut qu’à lui et qui le restera, partout où ses œuvres continueront d’en témoigner : un pays de chimères, où les femmes et les mâles, les animaux, les objets s’interpénètrent et se dispersent, dans un espace indéfini et comme si les temps d’avant les temps, quand nous ne savions pas encore que nous étions une espèce, n’avaient pas été engloutis dans le grand Vide.

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Mai 1921 à Saint-Vérand (Isère)

Société de gymnastique et fanfare liée à la paroisse, la « Jeanne d’Arc de Saint-Véran » a marqué la vie du village pendant quelques années. Si les documents portant trace de son histoire sont rares, ont trouve cependant quelques échos de son activité au début des années 1920.

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La vie d’artiste (1)

Nous inaugurons avec René Mirabel une mini série, consacrée au travail de quelques artistes dont nous avons croisé la route ou dont le talent nous semble injustement méconnu. Au fil des chroniques nous évoquerons ainsi le sculpteur Claude Ribot, des peintres comme Boris Boussières, Alain Saussac, nos proches contemporains, mais aussi Fantin-Latour dont la ville de Grenoble n’a jamais su honorer dignement le talent, Jongkind mort à St-Egrève et dont la dépouille fut enterrée à la Côte St-André… Et bien d’autres encore, au fil de l’inspiration, sans préjuger des retours inévitables sur la plupart de ces créateurs dont on ne saurait en quelques lignes transcrire l’œuvre de toute une vie.

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Maison forte de St Véran, janvier 1640

Janvier 1640 à la maison forte de St Véran. L’inventaire du notaire signale la présence inattendue d’un « escorche veau » dans la « grand chambre ». Que fait là cet objet ? A quoi ressemble-t-il ? A quel usage précis est-il destiné ? Les questions ne manquent pas…

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