La vie d’artiste (4) Fantin-Latour 2

« Inclassable », tel est l’adjectif le plus souvent retenu par ceux qui ont prétendu s’intéresser à l’œuvre de Fantin-Latour, particulièrement les organisateurs de la récente rétrospective présentée en 2016/2017 au Musée du Luxembourg puis au Musée de Grenoble. La palme revenant au directeur de ce dernier Musée qui déclara lors d’une interview que cet artiste était si « inclassable » qu’on ne savait pas « où le classer ». Derrière le ridicule il faut voir une triste réalité, la plupart des prétendus « spécialistes » des arts plastiques s’imaginent en comprendre la portée lorsqu’ils parviennent à ranger dans des petites boites bien étiquetées les artistes et leurs œuvres. Or l’œuvre de Fantin-Latour n’est pas de celle qu’on fait entrer facilement dans une seule case. Pour la définir il faut accepter l’idée que nous ne percevons d’elle qu’une des composantes de sa nature : ce que la peinture de Fantin-Latour cherche à saisir, par des moyens divers et apparemment peu comparables, c’est l’insaisissable.
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