Gaby Beaume. La disparition d’un artiste qui se voulait homme. Tout simplement.

Par Jacques Roux
« Les temps sont difficiles », chantait Léo Ferré à son époque (laquelle n’était pas plus gaie que la nôtre). Deux mois à peine après la disparition de Jean-Pierre Gelly une autre grande figure de la sphère culturelle ardéchoise disparaît : Gaby Beaume. Le Mas du Barret lui avait consacré une chronique, et nous nous réjouissons aujourd’hui, plaisir amer, d’avoir témoigné de notre respect pour son travail alors qu’il était encore des nôtres (le 8 août 2021). Les quelques mots que j’ajoute aujourd’hui, marqués par la tristesse, tiennent plus de l’invite : il serait temps que soit rendu à son œuvre l’hommage qu’elle mérite. A défaut d’honorer le vivant quand il était temps on peut s’intéresser à cette part de lui-même qui ne s’effacera pas. Les dessins de Gaby Beaume, pour ne parler que d’eux, perpétueront non seulement sa mémoire, mais celle aussi de ce qui fut sa terre aimée, l’Ardèche… Sans même parler des idées et des hommes autour desquels se construisit sa vie.
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