Naissance de la Radio Locale Fréquence 7
Jean-François Lacour
« Bonsoir, il est 19 heures… Vous êtes bien à l’écoute de Fréquence 7, la radio du Bas-Vivarais »
C’est de cette façon que je prenais la parole pour présenter un journal d’informations locales les lundis et vendredis soir, sur 92, 20 Mhz.
Cette entame contenait les réponses aux incontournables questions modélisées par la presse : « qui, quoi, quand, et où ? » en chapeau.
Tous les mots ont leur place mais nous noterons toutefois la présence de ce « bien », un adverbe rassurant, mais pourquoi et pour qui ?
Franchement, je ne le sais pas. S’agissait-il de dire aux très nombreux auditeurs, que notre radio n’avait pas implosé à cause de tensions internes ou alors, avait elle été à nouveau pillée, et pourquoi pas interdite ?
Ou peut-être, et tout à la fois, voulais-je, avec ce « bien », exprimer le miracle d’un média n‘appartenant ni aux puissances d’argent, ni aux faiseurs de bonnes pensées et de politique, pour souligner que « Nous », celles et ceux de Fréquence 7, étions bien là, sur le pont, derrière les micros et la table de mixage, pour servir une communauté de lieu (le sud Ardèche), grâce à un partage radiophonique, un partage que dix ans auparavant, personne n’aurait osé rêver…
Allons au fond des choses, c’était quoi cette radio ?
Comment est elle née, comment a-elle grandi, qui la faisait vivre et comment vivait elle ?
Jacques Roux, que je félicite pour les trois premiers volets de «son histoire » et que je remercie pour la place qu’il me cède dans cette affaire du masdubarret, ce grand Jacques que j’ai rencontré il y a plus de 40 ans, je veux le réprimander pour les éloges à mon égard, le contredire, et puis, tant qu’à faire, vous annoncer que je conclurai cet article en lui rendant la monnaie de la pièce.
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