Naissance de la radio locale Fréquence 7 – Volet 3 Second départ
Jacques Roux
Ce cambriolage inattendu, au moment où nous pouvions enfin commencer à envisager l’avenir avec optimisme, installés dans un lieu qui nous était réservé, aurait dû nous abattre. Étrangement, c’est peut-être une des caractéristiques des actions humaines, elles ne sont pas nécessairement logiques, elles sont sans loi impérative, ce fut le contraire. Il y eut très vite comme un élan, une envie de montrer que « non, Fréquence 7 n’était pas morte ». Je ne voudrais pas jouer les psychologues de supermarché mais il me semble, a posteriori, que nous avions inconsciemment intégré l’existence de l’entité « Fréquence 7 », à laquelle nos personnes étaient en quelque sorte inféodées. Je ne dirais pas que nos inimitiés, nos différends et nos différences disparurent comme par enchantement, mais il faut reconnaître que tout fut éclipsé par un souci commun : « faire redémarrer la machine ». Et même si nous n’étions, aux yeux de beaucoup, que des Branquignols, nous avons réussi. Si aujourd’hui Fréquence 7 existe, et même si nous avons été rayés des registres, c’est malgré tout grâce à nous, les Branquignols de ce temps-là.
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